
La météo est au beau fixe. Le soleil brille. Il fait bon, il fait chaud. On annonce un été brûlant. À tous les points de vue. On déconfine les plages mais pas les parcs ni les jardins publics. Véto absolu du Ministre de la santé et au grand dam des élus et des Parisiens. Ailleurs, ceux qui ont pu rouvrir interdisent qu’on se pose sur un quelconque siège. Il faut rester dy-na-mi-que!. Courir, sauter, jouer à Zébulon mais surtout pas s’asseoir sur les bancs publics. Question de décence et baiser-bisou interdit. Bien avant la Covid-19, la maréchaussée veillait déjà à ce que les couples flirteurs ne s’épanchent pas au-delà des limites fixées par la décence. Autour de ces amoureux-qui-se-bécotent-sur-les-bancs-publics, la chanson, la photo, l’illustration, ont troussé refrains et images populaires signés Brassens, Doineau, Peynet avec ses Amoureux, ou encore Jean Bellus dans Jours de France. Et jusqu’au cliché. Un cliché utilisé par l’eau de Badoit pour l’une des ses réclames du début des années 1960.
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