CRY FOR ME ARGENTINA

Dès l’annonce tonitruante du décès de Diego Maradona, les gazettes et sites auto en ligne se sont empressés de broder autour des tutures ayant appartenu au dieu du foot, depuis ses débuts jusqu’à ses derniers crampons. Si les conditions contractuelles exigées par le champion stipulaient, où qu’il aille, la fourniture d’un garage pour ses Ferrari, font partie de sa légende, si la peinture noire réclamée pour sa première Ferrari donna le hoquet aux puristes de Maranello et si l’on sait que nombre de ses ultimes bolides lui furent offerts à l’aune de ses engagements en qualité d’entraîneur ça et là, on s’amusa de découvrir que ses premières voitures relevaient du registre kéké-à-4-roues. Ainsi de sa Fiat 128 Europa acquise en 1982, de sa Renaut Fuego GTA, deux autos produites en Argentine. Ironie automobile : après avoir conduit et possédé Porsche, Ferrari, BMW, Rolls et autres Mercedes, Maradona fut conduit à sa dernière demeure à bord d’un corbillard Peugeot des plus banals. La disparition, à 60 ans, de l’Argentin le plus célèbre du monde et la mise en inventaire de son parc automobile a ouvert la voie à une autre actualité mylittlevoituresque: celle du marché automobile argentin, mais vu dans le rétroviseur.

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