5 SUR 5

Au début des années 1970, le parc automobile français n’était pas aussi segmenté en matière de typologies comme il le sera dix ans plus tard. Exceptions faites de la Renault R16 et de la Simca 1100 avec leur coffre-hayon, l’Hexagone roulait en berlines classiques tri-corps (et tricot de peau en été), plus ou moins routières, plus ou moins statutaires.

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VACHE DE CENTENAIRE!

Lorsqu’en 2005, le Dr. Agatson publia The Miami Diet, ouvrage auquel Bill Clinton, jeune retraité empâté, prêtait alors son soutien médiatique, au menu des aliments encouragés figurait The Laughing Caw. En googlangue : La Vache qui Rit. Un joli pied de museau au haro hystéro sur la French Food en pleine crise irakienne. Et un succès meuh-meuh pour la fromagerie Bel. Vêlée le 16 avril 1921 à Lons-le-Saunier sous label ‘fromage moderne’, la Vache qui Rit doit ses 99% d’indice de reconnaissance internationale à Léon Bel, affineur de comtés de son état et un brin embarrassé par les tas de meules pas encore AOC lui restant sur les bras après la Grande Guerre. Solution : faire fondre tout ce fromage pour en créer un autre.

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PHARES ET BALISES

Au départ étaient les lanternes en laiton rutilantes héritées du monde hippomobile. Fixés à l’extérieur et à des hauteurs diverses, ces appareils d’éclairage à l’utilité sinon décorative, tout du moins à faible portée,  équiperont dès la fin du XIXème siècle les premières automobiles Bollée, Jeantaud, Panhard-Levassor, Vallée, Renault, Georges-Richard et autres Serpollet. À lanterne, éclairage de lanterne : bougie ou huile (ou acétylène). Allumées à la main et parfois réglables en hauteur par mollette, au fur et à mesure que la bougie se consumait -so pratique !. Visibilité maximale : 2 mètres. 

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CASSE COU MAIS TOUJOURS VAILLANT

Dessinateur et scénariste culte, père de Michel Vaillant et dernier monstre sacré de l’âge d’or de la bédé, le vénérable Jean Graton s’est éteint à Bruxelles le 21 janvier 2021 à l’âge de 97 ans. Nantais d’origine, son père dirigeait un club de moto. Ce sera son premier dessin. Monté à Bruxelles à la fin des années 1940, le voici touchant chez Spirou aux Belles histoires de l’oncle Paul. Quelques saisons plus tard, Graton déboule au Journal de Tintin où, en 1953, il publie un récit, intitulé La première ronde qui a pour cadre le Grand Prix de Belgique F1 sur le circuit de Spa-Francorchamps. L’histoire plaît aux jeunes lecteurs et le journal aiguillonne habilement son auteur vers la création d’un personnage de pilote, indispensable. Ainsi naquit Michel Vaillant, brun, carré, viril, fort, courageux, loyal avec accroche-cœur sur le front.

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AUX BRASSEURS RÉUNIS

De son père, monstre sacré du théâtre et du cinéma, Claude Brasseur avait hérité et du talent et du goût des belles bagnoles et de la vitesse. Les photos montrant Pierre Brasseur au volant ou posant devant sa Mercedes-Benz 300 SL à porte papillons furent largement diffusées en leur temps par la presse. Pilier d’une dynastie de comédiens remontant à la fin du XIXème siècle, Pierre Brasseur, né Espinasse, avait pris le nom de sa mère, la comédienne Germaine Brasseur, pour attaquer la scène et l’écran.

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