Un volant, quatre roues et un moteur de tondeuse à gazon : l’anatomie du kart est des plus spartiates. Apparu au mitan des fifties aux USA, le bidule se pose en cousin de la caisse-à -savon, sans la caisse et sans le savon, propulsé par un moteur 2-temps. Aux manettes, Art Ingels, mécano sport-auto de la Kurts Kraft, firme basée depuis 1938 à Glendale, CA., et impliquée dans la préparation des voitures de course à Indianapolis. Avec lui, un certain Lou Borelli. Ensemble, ils vont fonder en 1956 la Ingels-Borelli Kart et commercialiser le kart Caretta. Deux ans plus tard, leur concurrent direct, Go Kart Manufacturing, va leur tailler des croupières avec un kart non plus motorisé « tondeuse-à -gazon » mais hors-bord Mac Culloch. Succès fou chez les teen-agers avec atomisation en myriades de clubs et de compétitions. En sept ans, le kart va pulvériser les hobbies motorisés modernes.
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