La plus célèbre des îles de la Mer Tyrrhénienne, n’est pas seulement le refuge des stars, la villégiature préférée des VIP’s ou le set de tournage de dizaines de films. Concentré de mythologies depuis Tibère jusqu’à Malaparte avec sa fameuse villa où Godard filma Le mépris, vivier de recettes mondialement consommées, depuis la salade caprese jusqu’à la torta caprese -ici des tomates, là du chocolat, merci de ne pas confondre, Capri fut chantée à plein poumons et dans toutes les langues par Frank Sinatra, Rosemary Clooney ( la tante de George C.), Sophia Loren, Claudio Villa, Domenico Modugno, Dean Martin ou encore par Peppino di Capri, célèbre chanteur né sur l’île et immense vedette de la canzonetta italienne.
Chez nous, LE chanteur à avoir annexé Capri fut Hervé Vilard avec son slow d’amour et de rupture sorti en juin 1965. Capri c’est fini. Depuis, le titre est devenu une expression populaire, embarquant de facto sa négation. Capri c’est pas fini. Et toc. Il paraît que Marguerite Duras tenait Capri c’est fini pour « la plus belle chanson d’amour jamais écrite et chantée ». Spécialiste des tropismes –Hiroshima mon amour, Son nom de Venise dans Calcutta désert…, la Duras touchait sa bille. Traduit en sept langues, no 1 en Espagne, au Brésil et en Turquie, vendu à 3 millions d’exemplaires, le 45t Capri c’est fini ne passa jamais l’épreuve de l’italien. Pourtant, tout y était. Sauf que pour les Italiens, c’eût été un affront. Tout juste âgé de 20 ans, Hervé Vilard devint illico une star. Le roi des Scopitones avec un film tourné au château de Chambord. Z’auraient quand même pu faire ça devant un coupé Ford Consul 315 Capri, voire le cinéma parisien Le Capri, rue Montmartre, inauguré en 1959. Ça faisait moderne, d’autant qu’à l’affiche, on donnait autant du James Bond et du Angélique, du Hitchcock et du Françis Blanche. Ah, qui n’a pas vu Certains l’aiment froide avec Papa Schutz au Capri, n’a rien vu ! Juste se souvenir qu’au Capri, on projeta jusqu’à plus soif Midnight Express. Puis la salle ferma, convertie en restaurant : le Géopoly. Capri, c’était fini. Quant au tube de Vilard, inoxydable, increvable, appris par cœur, poum-poum, poum-poum, il sera l’objet de mille pastiches et parodies. Aussi, quand, en 1977, l’ineffable Frédéric François, crooner à deux balles des hit-parades français, fit son Capri/ce, la chanson fit plouf. Faut dire qu’il avait couplé Capri avec Venise. Autrement dit, après Vilard, après Sheila, Ringo et leurs gondoles, mixer les deux destinations, c’était risqué. D’autant que les paroles, bof, et re-bof. Brushingué comme Rosy Varte dans la sit-com Maguy, costume de merlan à patte d’éph’, chemise colle pelle-à-tarte, Frédo-la-classe était déjà sa propre caricature. Alors démarrer sa ritournelle par « Partons chérie, j’ai les clés de la voiture », quand on va à Venise et Capri, fallait oser. Bon, il disait bien « de Venise à Capri », donc, itinéraire de Mestre à Naples. Faisable en Fiat 128 orange ou vert olive. Des tutures à Venise, yapa. Sauf au Lido. Des tutures à Capri, y en a mais triées sur le volet. L’île compte un réseau routier plus proche du sentier caprin que de la belle départementale. De mars à octobre, autos et scooters sont réservés aux seuls « vrais » habitants. Il y a aussi les transports en commun, des petits bus orange qui rasent la roche. Et encore cette multitude de petits chariots électriques qui transportent tout, des bagages aux sacs de ciment, des bonbonnes d’eau aux ordures. Certains sont municipaux, d’autres privés. Quelques touristes nés fatigués s’imaginent qu’il s’agit de mini-taxis comme au golf et tentent de soudoyer les pilotes. I have money ! Restent donc les taxis qui peuvent circuler partout sauf au centre de Capri-village. Et ces taxis sont des légendes roulantes, puisque cabriolets sur base de Fiat Marea ou Nissan Serena singulièrement stretchées pour embarquer jusqu’à sept passagers + bagages, et surtout décapitées/décapotées, condition sine qua non aux taxis pour se voir délivrer une licence caprese. Officiel depuis 1996. De fait, la tradition du taxi rallongé et décapoté remonte aux années 1950 avec la transformation de grosses berlines Fiat 1400 à 1900, alors peintes bi-ton et coiffées d’un dais en toile à rayures ou uni. L’idéal pour être trimbalé de Capri à Anacapri la tête dans les pins. Des cartes postales de l’époque montrent ces taxis pittoresques garés au port avec une flopée de micro-cars VW Kombi bicolores. Nul bricolage à la tronçonneuse pour obtenir ces autos : la plupart sortaient des ateliers de vrais carrossiers du calibre de Giovanni Pisano à Capri ou de Francis Lombardi, basé à Vercelli, près de Milan. Ainsi de la fameuse Fiat 1500 L President rouge rubis conduite par les De Gregorio père et fils. Un carrosse royal toujours en circulation et qu’il convient de réserver pour une virée caprese sous le dais. Cette Fiat est un bijou rutilant entretenu avec amour et dont le moteur, changé tous les trois ans, bénéficie d’une banque d’organes inépuisable. Exemplaire unique, il s’agit d’une limousine President transformée en taxi après avoir été dûment étêtée. Lancée en fanfare en 1959 pour coiffer le haut-de-gamme turinois, la Fiat 1800-2100-2300 était une berline élégante bardée de chromes dont la ligne cousinait fort avec celle de la Peugeot 404 et de l’Austin A99. La faute à Pininfarina ? Voire, car ce n’est pas le fameux carrossier qui a dessiné la Fiat ; il l’a juste agrémentée… Longue de près de 4,50m, équipée d’un 6 cylindres, la nouvelle grande Fiat se vendra, toutes versions confondues, à 150.000 exemplaires. Outre la berline, fort statutaire, il y aura un break, un coupé/cabriolet d’une beauté sidérante et aussi une limousine rallongée de 30 cm. par Francis Lombardi et, avec ses 7 places, destinée à véhiculer les huiles du gouvernement et du Vatican. Produite jusqu’en 1968 -alors remplacée par la 130, la Fiat 2300 fut à mi-course down-gradée en 1400, avec moteur 4 cylindres. Exactement comme le fut la Simca Versailles avec l’Ariane. Et comme l’Ariane, préférée de taxis parisiens, la 1400 fera la même carrière en Italie. Également produite en Espagne par Seat, la 1500 L y sera usinée jusqu’en 1972. Son brevet populaire et moins cher ne l’empêchera pas d’être à son tour rallongée pour parader. Chez les De Gregorio, la passion pour ces taxis singuliers est intarissable. Outre cette President rouge, il est question d’une Fiat 1900 de la fin des années 1950 en cours de restauration. Et de raconter que le plus fameux des taxis de Capri était celui de Jacky Basehart. Une célébrité locale dont les parents n’étaient autres que l’actrice italienne Valentina Cortese et l’acteur américain Richard Basehart, rencontré lors du séjour hollywoodien de la dame, engagée depuis la fin des années 1940 dans une carrière internationale avec des films comme Les bas-fonds de Frisco, tourné par Jules Dassin. De son côté, Richard Basehart était une star mineure, mais efficace au box-office et tournant pour les meilleurs réalisateurs dont John Huston (Moby Dick). De leur mariage naquit un fils unique, John Anthony Carmine Michael, Jackie pour tout le monde. Qui suivra la mamma à son retour en Italie. Grandi, le gaillard défraiera la chronique. Il fera aussi du cinéma. Séries B à Z. Dans le tas, une curiosité absolue datée de 1978 : Inglorious Bastards. Que Tarantino reprendra avec toute la passion du cinéphage nanaresque. Comme tant de célébrités italiennes, Jacky Basehart échouera à Capri. Le taxi était-il le sien ? Sur place, on élude. Toujours est-il que décédé en 2015, il laissa la voiture au garage. Restauré, « son taxi » est requis pour les mariages…
Rayon 1/43ème, la grande Fiat moderne et chic des années 1960 fut reproduite en ses différentes versions par le gotha de la miniature italienne -Mercury, Politoys (plastique), Ingap, Icis ; à l’étranger, ce furent Corgi Toys, Gama, Siku et Norev. Dinky-Toys assura en France la reproduction de la 1800 familiale tandis que Dinky GB se chargeait de la 2300 Station-Wagon, version civile et version Pathé News. Pour sa part, la Seat 1500 sera prise au moule plastique, métal ou tôle par Paya, Rico, Gozan. Quant à la Seat 1500 de Dalia-Solido (civile, taxi, etc…), elle occupe le rang de mythe absolu…
De gauche à droite
Ford Thunderbird 59 Bermuda Taxi. Corgi Toys. No. 430
Sans doute parce que Mark Twain milita longtemps contre l’usage de la voiture sur l’île, les premières autos n’apparurent qu’en 1946 aux Bermudes. Et leur usage est encore aujourd’hui fort contingenté. La voiture personnelle est un bien inouï -un seul véhicule par foyer ! Le permis de conduire, attribué au compte-goutte, coûte presque plus cher qu’une maison. L’étroitesse des voies, entretenue à dessein, oblitère l’usage des SUV et gros 4×4 et favorise les minis et midgets japonaises et coréennes. Faveur aux couleurs métallisées. Et aucune location possible !
À moins de louer un scooter 125, de loin, le moyen de locomotion les plus facile sur l’île, à condition de respecter le code de la route, le taxi reste le plus usité. Et son chauffeur une sorte de factotum officiel des mœurs insulaires. Certaines voitures sont délirantes comme le van Splash Taxi Magic carburant à la disco-music.
Aussi, imaginer que l’imposante Ford T-Bird puisse avoir servi de taxi aux Bermudes laisse songeur. Au service de la reine, Corgi savait que sa gracieuse majesté régnait aussi sur l’archipel où la vente d’une belle américaine à la mode maquillée en taxi local se vendrait comme souvenir aux touristes US et anglais. C’est une supposition qui tient la route. Conçue pour tailler des croupières à la Corvette, la T-Bird était à l’origine, en 1955, un cabriolet 2 places tel qu’on le voit dans American Graffiti. Et tel qu’il fut réduit au 1/43ème par Solido et par Tekno. Liftée en 1958, la T-Bird gloutonnée au V8 passera à 4 places et jouera des ailerons pour se faire une place au soleil du luxe. La caisse a doublé de volume. Un vrai paquebot qui sera relifté à gogo en 1961 puis en 1963 et ad-lib jusqu’en 2005, année d’extinction de la race. En sa livrée 1958, la T-Bird fera un tabac : à la fois coupé ou cabriolet, elle roulera sur le tapis du salon, reproduite en cabrio 1/43è par Dinky Toys France et à une échelle moindre (1/48è) par Corgi Toys qui va mettre le paquet pour amortir son moule. D’abord commercialisée sous forme d’un coupé, sans, puis avec aménagement intérieur (no. 214), la T-Bird décapotera en Open Sports (no.215 S) avant de coiffer son cabrio d’un dais en plastique pour la version Bermuda Taxi, non sans varier les couleurs du toit à franges rouge (vert, jaune, bleu). Pour la carrosserie, du blanc, et pour l’intérieur, du jaune, couleurs bermudiennes par essence.
Fiat 600 Jolly Ghia. Corgi Toys. No. 240
Si la Fiat 600 fut, dès 1955, LA voiture qui mit l’Italie du miracle économique sur quatre roues, son statut populaire ne l’empêcha pas de jouer les mignonnettes de luxe via une noria de séries spéciales sophistiquées signées des plus grands carrossiers de la péninsule. Ainsi de Pininfarina qui imagina le premier une spiagietta commandée en 1957 par Gianni Agnelli. Comprendre une voiturette de plage capable d’être embarquée sur le yacht du patron de Fiat pour circuler à terre partout où il ferait escale. Le primo-proto Farina laissa froid Agnelli qui repassa le bébé à Ghia. Fondé à Turin en 1915, ce carrossier est alors à son apogée : outre son fastueux contrat avec Chrysler, il a couplé son nom en 1953 à Karmann pour la production du fameux coupé/cabriolet VW extrapolé avec succès de la Cox. Pas encore vendu à De Tomaso (1969) et encore moins à Ford (1973), Ghia, c’est la griffe haute-couture des autos de l’époque. Déshabiller la benoîte et rondouillarde 600 pour en faire une pin-up des plages était le grand jeu de la saison. Sur la base de la 600 Multipla, les carrossiers Fissore et Pininfarina festonneront respectivement la Marinella et l’Eden Roc. Hic : elles coûtaient le double d’une 600 de base. La version de Ghia, baptisée Jolly (Joker) s’avéra plus raisonnable. En Californie, c’est la folie. Toutes les stars exigeront leur 600 de beach : Yul Brynner, Mae West, Gene Kelly… En 1958, l’île de Catalina, au large de Los Angeles passa commande de 32 exemplaires qui serviront de taxi jusqu’en 1962. À Turin, le premier client à commander fut Onassis. Pour son yacht, évidemment. Suivront la princesse Grace de Monaco, Adrien Maeght, Charles de Beistegui…En Espagne, Seat proposera une Jolly à tous les happy fews italiens qui s’installaient à Marbella. Ghia remettra ça avec la Fiat 500 sans changer la recette : une carrosserie découpée avec style, des sièges en rotin, des couleurs de sorbet et un dais à rayures. Devenus des collectors cotés aux étoiles, les 600 et 500 Jolly Ghia ne sont pas toutes authentiques. Des flopées de copies et répliques circulent en se faisant passer pour ce qu’elles ne sont pas, au nom de la Dolce Vita.
À l’échelle 1/43è, la Fiat 600 fut unanimement reproduite en Italie. En France, il y eut Norev et Dinky. En Angleterre, il y eut aussi Dinky, avec une version antérieure. Toujours à l’affut d’une fantaisie, Corgi choisira évidemment la Jolly Ghia. Bien lui en prit : il reste à ce jour l’unique fabriquant à s’y être intéressé. Deux nuances de bleu pour la robe, chapeau argent et rouge, accessoires chromés, figurines à bord : Corgi proposera une version couverte et une, découverte. En cours de route, la 600 Jolly Ghia perdra son dais et troquera le bleu pour un jaune orangé fort rare (no. 242)….
Ford Capri GT. Corgi Toys. No. 303
Marketing Dolce Vita oblige, le nom de Capri fut mis à toutes les sauces, qui plus est ratissant large depuis les jus de fruits allemands Capri-Sonne dont Muhammad Ali fit la pub en gants de boxe, en passant par le scooter Garelli Capri 50, les cigarettes Capri Super Slims, le club hollywoodien Villa Capri, bastion du Rat Pack de Sinatra, les pantalons capris si à la mode dans les sixties, des jouets allemands (hors-bord élecriques…), et pour finir la Ford Capri, surnommée la Mustang du pauvre. Quand la Capri fut lancée à l’échelle européenne en 1969, il y avait beau jeu que Ford usait de ce nom pour ses autos : dès 1951 avec le coupé Lincoln Cosmopolitan (jusqu’en 1958) et en 1961 avec le coupé décliné de la berline anglaise Consul Classic 315 à lunette arrière inversée (idem Ford Anglia) et ici carrossée fastback puis GTifiée (reproduction assurée au 1/45 par Dinky GB). Commercialisée avec pléthore de versions et motorisations ( 1300 à 3.6l) la nouvelle Capri de 69 couvrait et le marché anglais et le marché allemand avec ambitions mondiales assumées. Trois générations plus tard, l’euro-Capri tirera sa révérence en 1983. Aux USA, le nom avait repris du service en 1978 pour baptiser le nouveau coupé Mercury, jumeau de la nouvelle Mustang. Capri, fin de la saga en 1995.
Très populaire, la Ford Capri 1969 connut diverses fortunes en miniatures. La plus réussie fut celle de Märklin, suivie par celle de CKO Kellermann, en tôle. Gama n’y toucha pas -pas assez allemande ? Schuco non plus, ou alors au 1/66. En Angleterre, la Capri de Dinky s’avéra ratée : trop longue et trop étroite, avec arrière mou du genou. Nonobstant des coloris pourpre métal ou turquoise des plus glamour. S’y ajouta l’inévitable version rallye avec capot noir mat. Et toujours les portes ouvrantes avec tours de vitres en plastique chromé et les phares taillés diamant.
En 1973, Dinky GB suscita la surprise en lançant une échelle inédite : le 1/25è. Pour ce faire : la Ford Capri V6 3000 GXL à quatre phares carrés (marché US visé). Trois versions : civile, police et rallye. Feu de paille : l’offre fut retirée du catalogue en 1976 sans dépasser le stade du mono-modèle. Corgi ne loupa pas le coche de la Capri sans pour autant réussir son coup : trop large et pataude, malgré le choix d’un vrai 1/43. Capri 3l. GT rouge à capot noir, puis Capri rallye blanche à capot noir mat, avec roues Whizzwheels, et enfin l’incroyable dragster Santa Pod sur châssis télescopique. Les générations successives des Capri occuperont Corgi, passé à l’échelle 1/36, avec la Capri II au centre d’une évocation de la série TV anglaise Les Professionnels. Quant aux Capri II et Capri Ghia, on les trouvera chez Matchbox King Size et chez le Portugais Luso Toys. Pour du gonflé-vitaminé, voir chez Solido avec la Capri 2600 RV.
Fiat 1500 berline. Norev. No. 45
Comparée à la Chevrolet Corvair pour sa ligne et son profil, la Fiat 1300/1500 venait remplacer en ce début des années soixante une gamme moyenne obsolète et désordonnée. Moderne, élégante tendue, affichant une proue rieuse avec double-phares, l’auto carburait sec et fut choisie pour équiper l’armée, la police et les carabinieri. Ce qui explique sa présence en qualité de poursuivante dans de nombreux films italiens truffés de truands en Alfa. Énorme succès commercial, la 1300/1500 se vendra entre 1961 et 1967 à 950.000 exemplaires, rivale en France de la doublette Simca 1300/1500. Déclinée en break, Pininfarina en tirera un cabriolet/coupé racé et chic. Zastava en Yougoslavie, Polski en Pologne, Seat en Espagne : c’est son moteur 1500 qui équipa la sus-dite Seat 1500 L (ex-Fiat 1800/2100) préférée des taxis espagnols et vendue à 200.000 unités. En 1967, la Fiat 1300 sera remplacée par la 124 et la 1500 par la 125, rompant ici la politique du modèle commun à plusieurs moteurs et puissances.
En Italie, la Fiat 1300/1500 fut reproduite à toutes les echelles de jeu. Au 1/43ème, Ingap, Politoys, Mebetoys, Edil Toys et Mercury alignèrent toutes les versions possibles en plastique et en zamac. La Politoys filera ensuite chez le Tchèque Kaden tandis que l’Edil Toys passera au stade de graal. En Angleterre, la Fiat 1500 deviendra célèbre grâce à Matchbox avec sa robe verte et son porte-bagages chargé de valises en plastique marron. En France, il n’y aura que Norev pour plancher sur la 1500, reproduite en berline et en cabriolet via une profusion de coloris. Il faut dire que Fiat est alors bien servi par la firme lyonnaise, avec la 1100 D, la 600, la 500 Jardinière, la 2300, le coupé 2300, et bientôt la 124 et le coupé Dino. Double jeu pour la 1500 avec la version Baby, vidée de son intérieur et la version Cométal (no. 607), avec roues filaires et carrosserie métallisée, traitement également appliqué à la grande Fiat 2300. À l’instar de toutes les Fiat, la 1500 fut livrée à tous les exercices carrossier exclusifs. Ainsi de la 1500 Ghia GT (reproduite par Politoys) ou de la Siata 1500 S, dessinée par Michelotti, réduite au 1/43è par Politoys et, en France, par Minialuxe !