LA LOI DES SERIES

Il fut, après Yul Brynner, le crâne rasé le plus célèbre du chauve-business. À cette différence près que, quand la série policière Kojak fut mis à l’antenne en 1973, Telly Savalas marnait dans les seconds rôles. On l’avait vu dans Les douze salopards, Le prisonnier d’Alcatraz ou L’or de Mac Kenna. Entre deux séries B tournées en Italie, il avait participé à une kyrielle des grands feuilletons américains des sixties –Le fugitif, Bonanza, The Virginian, Les agents très spéciaux…De fait, son rôle le plus marquant avait été celui du méchant Blosfeld dans Au service secret de sa Majesté, le premier 007 sans Sean Connery, remplacé par l’éphémère George Lazenby (1969). Pour Telly Savalas, Kojak fut le bingo absolu.

Récompensé par trois Golden Globes et Emmy Awards entre 1974, 75 et 76, il eut même droit à la couverture de Newsweek sous un titre flatteur : TV’s Global Superstar. Chauve, donc, mais coiffé d’un bitos remarquable, regard planqué derrière des verres fumés, cigare au bec ou sucette rouge comme gimmicks : Theo Kojak était planté. Doté d’une voix de fond de slip, Savalas s’essaya aussi à la chanson -il se prenait pour Burt Reynolds. Et si sa carrière d’acteur se poursuivit avec succès au-delà de l’arrêt de Kojak en 1978, il aura du mal à se défaire de la dégaine du flic de Manhattan South District. Série réaliste et solidaire -Savalas y fit engager la moitié de sa famille, frères, cousins, etc…-, Kojak lancera la carrière de Kevin Dobson, alias Lieutenant Bobby Crocker, son co-équipier dans la traque aux malfaisants. Kojak qui verra aussi défiler une palanquée de guest-stars du calibre de Paul Anka, Eli Wallach, Irene Cara, Maria Schell et même Sylvester Stallone, servira de training à de futures stars hollywoodiennes alors débutantes : Harvey Keitel, Christopher Walken et même Richard Gere !. Au milieu des années 1980, Kojak reprendra du service avec huit téléfilms diffusées entre 1985 et 1990 (Kojak : The Belarus File ; Kojak : The Price of Justice…). D’origine grecque revendiquée, Telly Savalas décèdera en 1994. Parrain de Jennifer Aniston, il était aussi le beau-père par son second mariage avec l’artiste Sally Adams, de l’actrice Nicolette Sheridan, un moment célèbre pour son rôle de garce dans la série Côte Ouest.

C’est parce que la Côte Ouest et les USA en général accueillirent (trop) tièdement la série anglaise The Persuaders qu’il fut décidé de ne plus y donner suite. Pourtant, il aura suffi d’une saison et 24 épisodes pour que Amicalement Vôtre vire au culte en France où, programmée sur la 2ème chaîne dès octobre 1972, elle ne cesse d’être diffusée. En coulisses, il y aura d’autres prétextes à ne pas poursuivre l’aventure : la mésentente croissante entre les deux stars, Roger Moore et Tony Curtis, et l’engagement de Moore pour incarner James Bond, rôle auquel il rêvait depuis 1962 en se rasant.

Créée et produite par Robert S. Baker, connu pour avoir adapté Le Saint, avec déjà, Moore en vedette, The Persuaders était bâtie sur un duo de mâles dominants que tout opposait : Lord Brett Sinclair, l’aristo londonien modelé sur la persona de Lord Snowdon, l’ex-mari de la princesse Margaret et photographe de mode mondain, et face à lui, Danny Wilde, l’Américain de Brooklyn passé par la case prison et devenu playboy milliardaire. Le coup de génie de la série sera son générique en split-screen  rouge/bleu imaginé par Les Coppins, réalisé par le studio Graphimation et soutenu par la musique de John Barry, BO qui cartonnera dans les hit-parades du monde entier. Tournée dans les studios de Pinewood en Angleterre et très souvent sur la Côte d’Azur, Amicalement Vôtre était 200% british, jusque dans les tenues impeccables endossées par Roger Moore, habillé par lui-même. Plus décontract’, Curtis n’avait là qu’une seule coquetterie : ses gants, portés en permanence et évidemment quand il pilotait sa Dino rouge. Moore avait choisi Curtis pour ne pas parasiter son propre personnage ; il avait repoussé le premier choix porté sur Rock Hudson « qui lui ressemblait trop ». On rêve. Lorsqu’en 1970 débuta la production de la série, Roger Moore réclama une Aston Martin à cors et à cris. Question de standing mais aussi de revanche:  l’acteur avait dû refuser deux fois le rôle de Bond alors qu’il tournait Le Saint. Flairant l’opportunité d’une formidable promotion mondiale pour la marque, AM fournira alors aimablement son plus récent modèle, le coupé DBS 6 cyl., jaune Bahamas, un brin maquillé en V8 alors que cette version n’était pas encore prête à la date du tournage. Il fallait bien séduire le marché américain…

À l’écran, les deux séducteurs papillonnent à l’envi : les jolies starlettes à la mode de l’époque passent par là. Jennie Linden, Suzy Kendall, Sue Lloyd, Catherine von Schell, Susan George ou la Française Anna Gaël, mariée dans la vraie vie au vicomte Weymouth, futur marquis de Bath. Un cran plus « star », il y aura aussi Joan Collins et la vénérable Gladys Cooper. On y verra aussi deux actrices « bondiennes » : la Canadienne Lois Maxwell, éternelle Miss Moneypenny, et l’Australienne Diane Cilento, ex-Mrs. Sean Connery à la ville. Derrière la caméra, rien que des bons réals anglais (Val Guest, Roy Ward-Baker, Basil Dearden…), et aussi Roger Moore, le temps de deux épisodes. Diffusée sur la BBC des septembre 1971 à juin 1972, la série y rencontra un grand succès. Encourageant pour le marché US. Las, le choix par la chaîne ABC de la case horaire du samedi soir face à Mission : impossible, pénalisera The Persuaders, au point que sa diffusion sera stoppée au 21ème épisode. En France, le succès d’ Amicalement Vôtre reposera en partie sur le doublage des deux acteurs : Claude Bertrand pour Moore, et Michel Roux pour Curtis. Lequel exigera ensuite que Roux le double dans tous ses films. Pour dire à quel point Amicalement Vôtre aura marqué le public, en 1995, Peugeot usera du même générique pour sa 306, avec voix off de Michel Roux en prime.

Parti faire son 007 dans Vivre et laisser mourir, Roger Moore laissera un vide dans le projet de donner une suite à la série : The New Persuaders envisageait la formation d’un nouveau duo, avec Curtis, resté en lice, et Noel Harrison. Fils de l’acteur Rex Harrison, ex-champion olympique de ski alpin, chanteur occasionnel et acteur sporadique, le gaillard n’avait plus rien fait de notable depuis 1968. Échaudé, Curtis partira tourner d’autres films, des navets comme 13 femmes pour Casanova et des bons, comme Le dernier nabab, d’Elia Kazan. Exit The New Persuaders. Aux USA où on se mordait les doigts d’avoir laissé passer cette pépite, les épisodes non diffusés seront réunis en trois films diffusés entre 1974 et 1980. Le plus connu : Mission Monte Carlo. Plus récemment, Hollywood a caressé le projet de deux adaptations ciné : la première en 2005 avec Steve Coogan et Ben Stiller, la seconde, en 2007, avec Hugh Grant et George Clooney. Pas si persuasifs que ça…

Quant à l’Aston Martin DBS, dessinée par William Towns et présentée à Londres en 1967, sa ligne puissante de coupé fastback marquait une sacrée rupture avec les DB5 et 6. Plus large, plus longue, V6 et V8, elle sera produite jusqu’en 1972. Et sera en 1969 la voiture de James Bond dans Vivre et laisser mourir, le 007 avec George Lazenby et…Telly Savalas. Quand Roger Moore entrera dans la peau de Bond, on lui collera la nouvelle Lotus Esprit. Pas d’Aston pour Roro. Caramba !, encore raté !. L’acteur s’était consolé avec Amicalement Vôtre. Bien qu’elle fut associée et à James Bond et à The Persuaders, la DBS ne connut aucune reproduction au 1/43ème. On verra juste passer une Corgi Juniors au 1/70ème. Et il faudra attendre un bail pour que la DBS Yellow Bahamas de Lord Brett Sinclair connaisse une miniaturisation, évidemment chez Corgi Toys, au 1/36ème, sortie en hommage post-culte à la série. D’où l’idée de la troquer ici, en image, par une Monteverdi 375 L qui était une quasi jumelle….

De gauche à droite

Buick Century 455  “Kojak”. Corgi-Toys. 1976. No. 290

Quatre ou deux-portes, cabriolets ou coupés, breaks : depuis les années 1930, les Buick ont en toujours imposé par leur volume, leur design et leur agressivité surchromée. Surnommées « voitures du médecin », pour moquer celui qui ne pouvait se payer une Cadillac, les Buick roulaient dans le giron de la General Motors. Apparue en 1935, l’appellation Century couvrira, à l’instar des Roadmaster, Riviera et Skylark, quelques générations de modèles avant d’être abandonnée, puis ressuscitée en 1972 avec la Century de la 3ème génération, qui sera produite jusqu’en 1977. Selon les marchés, cette Century prendra divers noms : Royal, Regal…Son style, dit à colonnade, réintroduisait l’usage du montant central de pavillon en vue de satisfaire à une loi sécuritaire …qui ne sera jamais promulguée !. Quatre-portes ou deux-portes et toujours cinq places, avec sous l’immense capot, un V6 de 110 ch., la nouvelle Century était un bestiau profilé bondissant mais au design un chouia baroque. Coulée dans la vaste catégorie des « grandes autos à prix raisonnable », la Century connaîtra la célébrité grâce à la série télé Kojak, dont le succès se jouera en miniature chez Corgi-Toys. Sortie en 1976, la Buick « Kojak » s’inscrivait dans la nouvelle échelle du 1/36ème adoptée par le fabricant entre 1972 et 1974 avec la Mini Morris et la Ferrari Daytona Le Mans. Suivront la Mercedes-Benz 240D, le coupé Jaguar X5C et la Lotus Elite. Longue de 15cm, le Buick « Kojak » est présentée dans un coffret-écrin mettant en scène la voiture portière avant conducteur ouverte, une figurine représentant Kojak debout derrière et une autre figurine (le sergent Crocker) assise à l’arrière et tirant sur tout ce qui bouge. Clippé sur le toit un gyrophare amovible clignote pour de vrai et un bruitage « coups de feu » parachève le tableau. Au catalogue, Corgi fera vivra sa Buick « Kojak » aussi longtemps que la série restera à l’antenne et plus encore, jusqu’à la fin des années 1980. Elle aussi changera de nom -Regal- en cours de route et en brouillant les pistes. Une version Police Car bleu métallisé viendra gonfler les effectifs (no. 446). Une version Corgi Juniors de la Kojak sera proposée sous blister, évidemment dépeuplée. Savoir aussi que Corgi fut l’unique reproducteur de cette Buick Century, ce qui ajoute un intérêt pour qui collectionne les américaines moches des années 70.

Ferrari 275 GTB. Dinky-Toys 1965. No. 506

Remplaçante de la 250 GT qui plaisait tant aux Carabinieri romains, la Ferrari 275 GTB fut révélée au public en 1964. Rondouillarde, sa ligne signée Pininfarina ravivait celle des mythiques GTO et croisera peu de concurrentes, à l’exception de la Lamborghini 350 GTV Touring, de l’Apollo 3500 GT, de la Lancia Flaminia B coupé Zagato et, dans un registre moins puissant, la Matra Djet VS qui plafonnait à 172km/h quand la Ferrari pulvérisait le 270 km/h. C’est que sous le capot rugissait un 12 cyl. en V. Deux ans plus tard, ajout de puissance avec la 275 GTB 4, qui sera produite à quelques 300 exemplaires, contre 450 pour son ainée. C’est la version 275 GTB que Dinky Toys reproduira en 1965 avec un luxe de détails et d’aménagement proches de celui qui caractérisait déjà la miniature reproduite en Italie par Politoys M.

Rouge ou jaune, selon les couleurs officielles de Maranello, intérieur noir, tableau de bord ultra-détaillé, quatre ouvrants dont les portes avec glaces, roues à rayons, pneus Dunlop, feux arrière diamantés rouge et clignos en têtes d’épingle sous les phares, également diamantés. Sous le châssis noir mat, deux pots d’échappement en plastique chromé. La voiture est l’une des plus belles Dinky de son époque et, ironie des chiffres, porte le numéro 506, autrefois attribué à l’Aston-Martin DB3, une Dinky anglaise montée en France. On signalera aussi que la 275 GTB 4 sera reproduite par Norev et aussi, plus obscurément derrière le rideau de fer par le fabriquant tchèque Igra.

Force est de constater que ce n’est pas cette Ferrari que conduisait Tony Curtis dans Amicalement Vôtre. À Danny Wilde avait échu le choix obligé d’une italienne. Soit la Ferrari Dino 246 GT, découlant de la Dino 206 présentée au Salon de Paris 1965, un prototype dessiné par Pininfarina et dont le concept envisageait la création d’un segment inédit chez Ferrari, plus jeune, moins puissant, destiné à rouler sur les plates-bandes de la Porsche 911. Sur le papier, Dino devait être une marque propre, créée par Enzo Ferrari en hommage à son fils emporté à l’âge de 24 ans par une maladie génétique incurable. Ingénieur, Dino Ferrari avait eu le temps de mettre au point un nouveau moteur V6, qualifié d’exubérant, celui-là même qui fera vrombir les Dino pendant quelques années, équipant notamment le coupé Fiat Dino 2400 Bertone et la Fiat Dino Spider 2400 Pininfarina.

La 246 GT sera dévoilée en 1969 au Salon de Genève. Et fera donc ses armes médiatiques, pilotée par un Tony Curtis, savamment ganté. Dans Amicalement Vôtre, sa Dino était rouge et aimablement fournie par le concessionnaire Ferrari de Londres. Son style collait pile poil à celui, marlou frimeur et hâbleur, de Curtis et de son personnage d’Américain dragueur et moqueur.

Si la vraie Dino 246 GT fut produite jusqu’en 1973, rayon jouets, sa réduction au 1/43ème brouille les pistes. Il y eut en effet la première Dino 206 prototype, reproduite par Mercury, Politoys M. et Dinky-Toys GB, puis la Dino Sport jaune chez Corgi-Toys (une petite merveille). En revanche, pour la Dino 246, il faudra scruter le soleil levant et le milieu des années 1980 pour obtenir une belle reproduction chez Tomica-Dandy et une chez KK Sakura. Dix ans plus tard, Dinky-Matchbox viendra combler un vide cruel. Entre temps, Norev aura lancé en 1973 sa 346 GTS spider 72-75, une Dino qui ne dit plus son nom, Ferrari ayant choisi d’effacer la référence à l’héritier trop tôt disparu. Plastigam ou Jet Car : cette 346 restera longtemps en production, multipliant les avatars (version « Apple ») et jusqu’à être assemblée au Portugal.

Monteverdi 375 L. Norev 1971. No. 18.

Disparu en 1998, Peter Monteverdi était un constructeur d’autos GT de luxe suisses. L’industrie automobile helvète étant ce qu’elle est, c’est-à-dire peu prolixe, l’irruption du gaillard sur la scène internationale, vers la fin des années 1960, fut des plus remarquées, sinon tonitruantes. Monteverdi était loin d’être un inconnu dans le milieu : il avait repris le juteux business paternel d’importation et concession de voitures de prestige en son pays. Son fleuron : la concession exclusive Ferrari, accordée en 1957. Monteverdi était aussi le concessionnaire en Suisse des marques  Jensen, Bentley, Rolls-Royce et plus tard, BMW. En danseuse, Monteverdi construisait sous sa marque MBM, des petites voitures de courses qui arrachaient des prix dans toutes les compétitions de l’époque. En 1965, Ferrari lui retira sa concession. Furieux, Monteverdi décida de se venger en créant une voiture qui viendrait damer le pion au cheval cabré. Si ça ne vous rappelle pas Lamborghini, vous n’avez rien à faire ici !. Et comme Monteverdi était suisse, il allait y ajouter une donnée locale snobée par Maranello : le luxe. Ainsi naquit en 1967 la Monteverdi HighSpeed, un splendide coupé aux dimensions généreuses et au moteur quasi-supersonique, révélée lors du salon de Genève 1968. Son design était dû au talentueux Pietro Frua, signature qui, alliée au nom du constructeur, fera croire pendant un temps que la Monteverdi était italienne. Le coupé HighSpeed sera produit à seulement douze exemplaires, car Monteverdi s’étant brouillé avec Frua, ce dernier l’enverra paître dans ses alpages. Pas démonté, Peter Monteverdi se tournera vers un autre carrossier-designer italien : Fissore. Moins renommé que Pininfarina, Bertone, Zagato ou Ghia, mais tout autant talentueux, Fissore avait acquis une belle notoriété en collaborant avec Fiat, Osca, DKW, De Tomaso, Opel et Maserati. Moyennant un restyling cosmétique léger, la HighSpeed « ressortira » en 1969 sous le matricule 375 L, un coupé 2+2, théoriquement doublé d’un cabrio, la 375 C. Produite à 250 exemplaires, la Monteverdi 375 L sera plus populaire en miniature 1/43è qu’à l’échelle 1. Face à Dinky-Toys GB qui en avait produit une superbe et luxueuse miniature, ce sera Norev qui sera l’unique fabricant continental à dégainer. Sortie en 1971 en même temps que l’Opel GT 1900, la Maserati Ghibli, la Citroën SM et la Mercedes-Benz C111, la Monteverdi de Norev était sacrément belle avec ses 4 ouvrants, ses roues en étoiles sur axe rapide fileté et sa gueule de GT exotique. Curieux, elle restera à l’état plastique, ignorée de la gamme métal Jet Car…

En Suisse, Monteverdi avait raflé dès 1968 la majorité de Fissore pour en faire son designer et partenaire industriel attitré avec la promesse d’une production de 100 exemplaires par an, objectif jamais atteint. Toutes les Monteverdi qui suivront, à un rythme souvent confidentiel, en porteront la griffe, jusqu’à sa fermeture, survenue en 1976. Pour sa part, Monteverdi jettera l’éponge en 1984, non sans avoir tenté de narguer Range-Rover sur son tout-terrain de luxe en 1976 avec les 4×4 Safari et Sahara. En vitrine et sur route, la Monteverdi 375 L était quasi jumelle de l’Aston-Martin DBS, dessinée en 1967 par William Towns et ressemblait beaucoup au grand coupé Ford OSI 20M TS (reproduite au 1/43è par Märklin et au 1/66ème par Siku) dessinée aussi en 1967 par Sergio Sartorelli, un cador du design auto venu de chez Ghia où on lui doit le somptueux coupé Fiat 2300 et la craquante Fiat 500 Jolly -il sera plus tard le créateur des Fiat 126 et Ritmo. Sinon, une autre Monteverdi sera miniaturisée au 1/43è : le prototype Hai 450 SS par l’Espagnol Auto-Pilen, qui perdra les pédales avec une Hai 4000 Monte Carlo totalement fantasmée.