
À l’image du Tour de France, les 24 Heures du Mans, programmés mi-juin, font partie des grands évènements sportifs à avoir été reportés au mois de septembre pour cause de Coronavirus. Depuis 1923, hormis la période 1939-1948, rien n’était jamais venu mettre les bâtons dans les roues de la plus importante course automobile du monde, organisée par l’Automobile Club de l’Ouest. Jalonnée de records, victoires et accidents, l’histoire quasi centenaire des 24 Heures du Mans est indissociable de la gloire vrombissante des Bentley, Bugatti, Alfa-Romeo, Jaguar, Ferrari, Ford, Porsche et autres Matra. Jusqu’aux Toyota victorieuses des éditions 2018 et 2019. En 1954, le magazine Action Automobile et Tourisme fondée en 1945, hissait en couverture de son numéro de juin un fabuleux dessin signé Géo Ham, fameux illustrateur et publicitaire des années 1930 à 1960 et surnommé « le peintre de la vitesse ». Héritier du bolidisme prôné par les Futuristes, Ham dessinera des affiches pour Shell, Motobécane, Yacco, Goodrich, Talbot et même l’opticien parisien Meyrowitz pour ses « goggles » de pilote.
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