L’ESPIONNE QUI M’AIMAIT

« Natacha ! Espionne russe ! Autokritik !, autokritik ! ». Dans la comédie Chéri fais moi peur, tournée à cent à l’heure en 1958, Jacqueline Maillan s’en donnait à cœur joie dans la parodie kagébesque, face à Darry Cowl, Sophie Daumier et Roger Carel dans la peau du Dr. Kougloff, espion soviétique. Son grand tort ?: avoir acquis de la lingerie chez Dior. Kapitalist !. Depuis que le cinéma existe, le personnage d’espionne est un profil récurrent du grand écran. Tragique, le plus souvent. Sulfureuse, aussi. Sexy, forcément. Fatale, fatalement.

lire la suite

GROS COUP DE POMPE

Partie intégrante du paysage routier et urbain du XXème siècle, la station-service n’existe plus. Et avec elle, la pompe à essence dont l’âge d’or est borné des années 1930 à 1960, quand le streamline et l’avenir spatial faisaient fureur, touchant et transformant tout ce qui représentait le progrès et la modernité : les trains, les radios, les avions, les réfrigérateurs, les luminaires, les aspirateurs et les voitures. Architecture et design à quatre mains : cette esthétique appartient désormais aux souvenirs du futur et relève de la pure nostalgie.

Lire la suite

RIP RIC

Il s’appelait André-Paul Duchâteau et l’annonce de son décès voilà quelques jours a ému le landerneau de la bande-dessinée. Certes, le gaillard, né en 1925 était âgé de 95 ans et il a pu se vanter d’avoir une belle vie de journaliste, romancier, scénariste télé/radio et créateur du héros bande-dessinée Ric Hochet. Belge grand teint, Duchâteau tâta du métier sous une flopée de pseudos avant de reprendre son identité, notamment associé au grand dessinateur marseillais Tibet, Gilbert Gascard de son vrai nom, rencontré en 1949, disparu en 2010, et avec qui il signera les 78 volumes des aventures de l’intrépide journaliste-enquêteur.

Lire la suite

RENTRÉE EN MARCHE ARRIÈRE…

À la fin de l’été 1974, c’est-à-dire la préhistoire pour les Millenials, notre Michou national trustait les hit-parades avec une ritournelle insouciante intitulée « Qu’est-ce-qui m’attend à la rentrée ? ». Un 45t. que l’ange blond de Montmartre offrait aux clients de son cabaret après en avoir entonné les paroles au micro livre en vrai sans playback. « Qu’est-ce-qui m’attend à la rentréééééeeee, je préfère ne pas y penseeeeer, des catastrophes comme toujouououours ». Youpi tra-la-la, champagne pour tout le monde !. Derrière cette rengaine innocente gravée sur 3m.7s. de vinyle, un homme un seul : Jim Larriaga. Vrai prénom Georges, et aujourd’hui frisant les 80 ans. Le gaillard, loin d’être un inconnu dans le show-biz, avait fait décrocher à Carlos ses plus gros tubes –Malabar et Roudoudou, La Bamboula et surtout La Cantine.

Lire la suite